Présentation de Buùd-Yam

Buùd-Yam est une association communautaire pour le bien-être familial crée à Genève en Suisse en octobre 2012. Elle a pour objectif d'améliorer les conditions de vie en milieu rural, notamment l'accès aux soins, à l'eau   potable et aux commodités de base. 

En quatre ans d’existence, grâce aux financements de la ville de Genève, des communes Genevoises, des élèves et enseignants du Collège Daniel- Jean Richard du Locle, de l’association 1 :1, des cotisations des membres, des divers dons des amis et sympathisants, et l’engagement financier de son président, l’association Buùd-Yam a réussi, à construire les bâtiments nécessaires à son centre de santé communautaire avec deux logements pour son personnel soignant.

Un centre logistique, un forage équipé d’un château d’eau alimenté au solaire et un moulin pour la transformation des céréales. Plusieurs dizaines de tonnes d’équipement divers ont aussi été envoyés par containers depuis la Suisse.

Une coopérative de femmes a été mise sur en place. Une clôture en cours de construction autour du moulin, abritent les fours à dolo, une salle et un magasin au bénéfice des femmes de la coopérative.

Un kiosque-boutique-café et un four à pain, ont été construits à l’abri, dans l’enceinte de notre centre logistique. Les travaux de la terrasse du café sont en cours d’exécution et permettra aux habitants de se restaurer avec les légumes produits sur place.

Une bibliothèque a également vu le jour à la grande joie des enseignants et élèves de la région.

Plusieurs milliers d’arbres ont été plantés sur le site grâce à notre camp de reboisement annuel « Opération Mains Vertes ».

Le centre de santé a été inauguré à la fin de l’année 2016, et début mars le personnel soignant devrait être mis en place. La sage-femme sera engagée dès que nous aurons fini les transformations de la maternité selon les normes exigées du ministère de la santé.

Pour parvenir à réaliser les objectifs définis plus haut, nous avons créé à Genève une association dénommée Buùd-Yam, qui signifie « esprit de famille » en langue moré, et composée des membres fondateurs suivants :

  • Abel Sankara, né en janvier 1970 à Mesga au Burkina Faso, a lancé le projet Buùd-Yam « Esprit de famille » durant l’été 2012. Diplômé en Assistant en Soins et Santé Communautaire, il travaille aujourd’hui au Réseau Santé Mentale (RSM) dans le canton de Berne.

Abel a quitté le village à l’âge de 13 ans. Il a toujours été frappé par l’absence de soins de base dans les campagnes dont Mesga. Domicilié en Suisse depuis une dizaine d’années, il a entrepris une formation dans le domaine de la santé dans l’idée de pouvoir, à terme, être utile à son village. Son père, qui a fait son service militaire dans l’armée française et dans les sanitaires (à l’époque la Haute-Volta, le Burkina Faso aujourd’hui était une colonie Française), était le seul à pouvoir délivrer quelques soins aux habitants locaux, lorsqu’Abel était enfant. Marqué par l’expérience de côtoyer les personnes malades du village à cette époque, son rêve est de doter Mesga d’un poste de santé de soins de base et d’une maternité permettant aux femmes de donner la vie dans de bonnes conditions. Le projet est élaboré en étroite collaboration avec les responsables coutumiers dont le chef du canton de Batono et les différentes couches sociales du village. Abel connaît les difficultés en matière de santé, la souffrance des femmes qui, faute de moyens et de manque de structures sanitaires proches meurent en voulant donner la vie. Abel est resté proche aux habitants grâce aux visites qu’il effectue chaque année.

  • Christophe Koessler, 42 ans, journaliste au Courrier à Genève, diplômé en sciences sociales et en relations internationales, a fait plusieurs voyages au Burkina Faso dès 1996.

Il y a notamment œuvré à la mise en place d’un centre de réinsertion pour les enfants de la rue à Ouagadougou, avec l’ONG locale « Espoir partagé » (1997-2001). Il est ami avec Abel Sankara depuis une quinzaine d’années.

  • Antoine Beuret, 35 ans, diplômé en sociologie.

Antoine a déjà soutenu un projet humanitaire visant à favoriser l’intégration socio-économique des personnes souffrant d’un handicap physique à Ouagadougou. Il est responsable d’une structure d’accueil d’urgence à Genève.

  • Audrey Parrone, sociologue, 37 ans.

Madame Parrone a travaillé en 2012 au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, dans le domaine de la gestion de subventions de projets en Afrique, dont le Burkina Faso.

 

Nous bénéficions d’une bonne connaissance du terrain, et avons le soutien du chef de canton de Batono, des responsables coutumiers, des autorités communales de Samba et de précieuses relations dans le milieu médical. Nous entretenons des liens avec d’autres organisations et un grand nombre de personne-ressources, tant au Burkina Faso qu’en Suisse. Enfin, nous comptons sur notre détermination à mener ce projet à bien. Nous avons un souci constant de collaborer avec d’autres organisations en vue de partager nos idées et expériences pour mieux atteindre nos objectifs. Nous avons pour l’instant de bons contacts avec l’association Kassabati, qui s’occupe de la prise en charge de personnes vivant avec le VIH-Sida à Ouagadougou, avec l’association Yelemani qui lutte pour la souveraineté alimentaire (Blandine Sankara), Handicap Solidaire (Madeleine Meroz), ONG basée en Suisse qui se bat pour la dignité des personnes en situation d’handicap au Burkina Faso, l’association Petit Samba à Fribourg qui fait un travail remarquable à Yako à une trentaine de km du site Buùd-Yam. Nous entretenons également de bonnes relations avec le coordinateur local de Terres des Hommes Suisse, Vincent Kaboré. Soulignons que toutes personnes en accord avec les principes et les objectifs de l’association Buùd-Yam sont les bienvenues. Forts de nos expériences sur place, nous avons parfaitement conscience des difficultés inhérentes à la mise en œuvre d’un tel projet en Afrique et les principaux écueils à éviter. Nous sommes toutefois très confiants quant à la réussite de cette entreprise.

Le Burkina Faso comme la plupart des pays Africains ne compte que très peu d’infrastructures sanitaires. La plupart des villages ne disposent pas de centres de santé et les dispensaires ou hôpitaux existant se trouvent très éloignés pour la majeure partie de la population.

Le Burkina compte un infirmier pour 50'000 habitants. C’est dans ce contexte que l’association Buùd-Yam « esprit de famille »a vu le jour en Suisse, à l’automne 2012, pour créer un centre communautaire et social, à but non lucratif pour répondre aux besoins vitaux des populations locales. Ce centre regroupe plusieurs activités : Un centre de santé, une coopérative de femmes, un centre logistique équipé d’un four à pain et d’un café-restaurant. Mesga est situé à environ 130 kilomètres au nord-ouest de la capitale, entre les villes de Yako et de Koudougou. Il compte environ 300 foyers, soit 1700 habitants. Il fait partie des 9 villages que compte le canton de Batono. L’accès aux soins de base et à l’eau potable est actuellement inexistant.

L’hôpital le plus proche se trouve à Yako, soit à une distance de 35 kilomètres. Il reste inaccessible pour la plupart des villageois en raison de l’absence de transports adéquats et surtout le manque de moyens financiers.

Le présent projet vise à doter Mesga d’un complexe social regroupant sur le même site un centre de santé communautaire, une coopérative regroupant les femmes de la région sous la direction d’un ingénieur agronome. Elles suivent différentes formations par module et les mette en pratique sur le terrain. En plus du module à la technique de conservation des légumes et du compostage naturel, d’autres formations sont prévues dans les domaines de l’apiculture, de l’élevage, de la transformation du beurre de karité en savons et à la préparation de la bière locale « dolo », boisson prisée par les habitants.

D’autres activités régénératrices de revenus sont en cours d’élaboration pour permettre aux femmes d’avoir un petit revenu et contribuer à l’autonomie financière du centre. Un infirmier et une sage-femme y travailleront à plein temps et divers programmes de promotion et de prévention de la santé seront mis sur pied. L’accès aux soins sera accessible aux autres villages de la région.

Une bibliothèque ouverte à tous a vu le jour également pour le bonheur des habitants.

La première étape du projet a été la construction d’un forage pour alimenter le village en eau potable et irriguer le terrain agricole (mars 2013). Buùd-Yam a également planté environ 2000 arbres en 2013 et 2014, 2015 (en tout 6000), en majorité des arbres fruitiers, sur la parcelle mise à disposition par le village. L’association a aussi pu envoyer en 2013 un container à Mesga contenant 15 tonnes de matériel médical et agricole et du mobilier. Les bâtiments du centre de santé, construits en 2014 et 2015, sont désormais opérationnels. Il s’agit d’un dispensaire complet qui compte une salle de consultation et son vestibule, une maternité avec trois salles, une pharmacie, et un dortoir d’une capacité de dix places. Les travaux du centre sont terminés. Il ne reste que de petits travaux de finition légers.

Les bénéficiaires du projet sont les habitants de Mesga, du canton de Batono, et aussi aux villages environnants. Les femmes et les enfants en sont les plus grands bénéficiaires, grâce à la proximité des soins, et aux différents programmes de sensibilisations prévus. La maternité permettra un suivi de la femme enceinte jusqu’à son accouchement dans de bonnes conditions d’hygiène.

La valorisation du site de 22 hectares, dont l’association a l’usufruit, permettra d’assurer une partie du financement annuel du centre de santé, grâce à la création et à l’exploitation de cultures agricoles, d’élevage ou toutes autres activités régénératrice de revenus. En plus de la vente de nos produits sur le terrain, les légumes permettront de résorber en partie les carences alimentaires par la consommation d’aliments sains, sans agents chimiques. Le kiosque-boutique permettra l’écoulement de nos produits et servira de café-restaurant aux produits locaux de la région. Un lieu de rencontre par excellence des habitants pour échanger sur des projets futurs et partager un verre.

Ce projet s’appuie sur la participation active de la population locale. Nous considérons que l’appropriation du projet par la communauté est l’une des conditions de son efficacité et de sa durabilité. Dès le départ, les autorités coutumières et la population ont été consultées et ont donné leur aval. Sa majesté Naba Baongo, chef du canton de Batono en concertation avec les dépositaires de la terre ont fait don d’un terrain de 22 hectares à Buùd-Yam. De nombreuses personnes ont participé à plusieurs rencontres pour le lancement du projet. Nous comptons sur la tenue régulière d’assemblées générales pour mieux impliquer la population à la prise en main de son propre développement. Un comité local sera mis en place et regroupera les représentants des différentes ethnies de la région pour discuter des grandes lignes des projets à réaliser.

Nous miserons en priorité sur la prévention des maladies. En effet, de tels programmes aideront la population à éviter certaines maladies en observant quelques règles d’hygiène. De nombreuses pathologies s’avèrent facilement évitables, notamment lorsque la population a accès à l’eau potable, suit des règles en matière d’hygiène, bénéficie de moustiquaires, s’alimente sainement…etc.

L’ensemble du projet est aussi conçu dans le respect de la nature, en particulier par l’utilisation de matériaux locaux pour l’édification des bâtiments. La technique de la « voûte nubienne », architecture venue d’Egypte, promue par une association spécialisée au Burkina, répond non seulement à cette exigence, mais s’avère aussi particulièrement adaptée au climat. Les bâtiments ainsi construits sont confortables et durables dans le temps. De plus, grâce à la grande épaisseur des murs, inutile d’y installer l’air conditionné. L’arborisation, les cultures agricoles, l’apiculture et l’élevage seront aussi menés dans le plus grand respect de l’environnement.

À long terme, nous envisageons que la majeure partie des revenus nécessaires au centre soit générée localement.

Dès 2012, nous avons compté tout d’abord sur nos ressources propres, sur les divers dons privés que nous avons reçus de la part d’amis, de proches ou de sympathisants, ainsi que sur les premières cotisations des membres. Nous avons aussi organisé deux fêtes de soutien.

Buùd-Yam a ensuite reçu en 2013 et 2014, 2015 et 2016 des subventions d’une dizaine de communes Genevoises, ainsi que de l’association (1 :1). En à peine quatre ans d’activités, nous avons ainsi pu réaliser :

  •  Un forage pour fournir de l’eau potable à la population
  • La construction d’un château d’eau, alimenté par des panneaux solaires. Permettra d’améliorer le maraîchage, l’élevage et alimentera le centre de santé en eau.
  • La construction du centre de santé, avec salle de consultation, une maternité, un dortoir et une pharmacie. Ainsi qu’un mur et une clôture d’enceinte. L’installation du câblage pour l’électricité scolaire.
  • La construction d’un centre logistique comprenant, un logement pour le concierge, une cuisine pour les repas des ouvriers, un magasin pour stocker notre matériel, un hangar servant de foyer et de repos des ouvriers. Un container envoyé depuis la Suisse a été installé là également. Nous avons aménagé cet endroit pour la vente directe ou la transformation des produits du maraîchage et de l’élevage (projet d’autofinancement). Le centre comprend également un magasin et un local pour une bibliothèque. Ainsi que de clapiers et étables pour des moutons et autres animaux. Une clôture d’enceinte a aussi été construite en 2015.
  • La construction de deux logements pour le personnel de santé (aux normes du ministère de la santé du Burkina), et leurs clôtures d’enceinte.
  • La mise en place d’un camp de reboisement annuel « Opération Mains Vertes » À signer que la première édition du camp a été entièrement financée par les élèves et enseignements du Collège Jean Daniel Richard du Locle. Chaque année l’établissement invite ses élèves à la découverte du monde humanitaire par la présentation d’une association. C’est ainsi que Jules Ammann a présenté Buùd-Yam à ses camarades de classe. Les enseignants séduits par le projet ont invité un responsable de Buùd-Yam à une rencontre avec les élèves, enseignants et parents d’élèves qui le désirent. Buùd-Yam qui venait de naitre a ainsi connu sa 1ère rencontre avec des partenaires. Cela nous a beaucoup touché du fait que ce soit des enfants qui portent le projet de Buùd-Yam dans leur cœur. Une vente d’objets fabriqués par les enfants a été organisée au bénéfice de l’association. Grâce à cette contribution nous avons pu planter environ 1000 plants sur le site de Buùd-Yam en août 2013 et organiser en collaboration avec le Théâtre de l’espoir du célèbre comédien M’Baboanga, un théâtre-forum sur la sensibilisation du reboisement et les méfaits de la coupe abusive des arbres. La pièce a été jouée en plein air à la satisfaction générale des participants. Ce camp annuel de reboisement nous permet de continuer chaque année à planter des arbres et à sensibiliser la population sur les bienfaits des forêts et des arbres, seuls moyens de freiner l’avancée du désert.
  • L’envoi de 15 tonnes de matériel médical et agricole par containers au Burkina Faso.
  • La création d’une coopérative de femmes qui sont formées par un ingénieur en agro-écologie.
  • L’acquisition d’un moulin et la construction d’une maison pour son implantation (projet d’autofinancement).
  • Organisation de la cérémonie de fin de travaux du centre de santé le 30 décembre 2016 qui a réuni plus de 300 personnes sur le site de Buùd-Yam. Cette cérémonie a connu la présence des responsables coutumiers, des autorités communales et de nombreux bénévoles du Burkina et de Suisse.
  • Travaux en cours de construction d’une « Maison de la femme » dotée d’une salle qui servira aux réunions, aux formations et pourra également servir de salle de cours d’alphabétisation et un magasin pour stocker le matériel de la coopérative. Des « Dolotières » espèce de fours pour la préparation de la bière de mil communément appelé dolo et prisé par les habitants. (projet d’autofinancement).
  • L’aménagement du jardin de la coopérative pour le maraîchage (projet d’autofinancement)
  • Travaux en cours de construction d’une terrasse du kiosque-café-restauration qui servira d’un lieu de dépôt-vente de nos activités maraîchères, d’élevage…etc.
  • L’engagement officiel d’un infirmier diplôme d’Etat en collaboration avec le Ministère de la santé.
  • Les demandes des autorisations nécessaires pour l’ouverture et exploitation d’un centre de santé au Burkina Faso.
  • La mise en place d’une bibliothèque ouverte à tous les âges et surtout aux enseignants et élèves de la région.

L’association Buùd-Yam travaille directement avec les responsables coutumiers qui représentent les grandes familles. Ceux-ci sont convoqués à des assemblées générales pour discuter des grandes lignes du projet. Plusieurs de ces réunions ont déjà eu lieu. L’idée est de composer avec l’organisation traditionnelle du village, au respect des coutumes et habitudes pour la réussite du projet. L’implication des premiers intéressés passe par le respect de leurs modes de fonctionnement. Un comité de gestion local verra le jour et sera composé des différentes souches sociales du village.

En parallèle, une association est constituée à Ouagadougou. Ce statut nous donne des facilités au niveau légal et administratif vis-à-vis des institutions publiques Burkinabè. Les membres de ce bureau sont des personnes qui partagent les mêmes idéaux de développement que nous et ne sont pas nécessairement originaires du village.

Son coordinateur est Abdoulaye Kaboré, ingénieur en génie civil à Ouagadougou. Cette configuration organisationnelle a été pensée avec soin. Nous ne souhaitons pas constituer une association au village, forme qui ne correspond pas aux modes d’organisation locaux, et qui, selon notre expérience, crée des divisions entre les villageois et des luttes de pouvoir. Notre projet repose sur la co-décision entre l’association Buùd-Yam / Suisse et, les autorités villageoises réunies en assemblées élargies à toutes les personnes de la région partageant nos idéaux et l’association Buùd-Yam / Burkina à Ouagadougou.

Le bureau de gestion local travaille en étroite collaboration avec Buùd-Yam / Burkina et est une instance d’exécution et non de décision. Buùd-Yam / Burkina engage le personnel nécessaire pour le bon fonctionnement du centre.

Le personnel soignant est suivi par un médecin qui se rendra sur le site selon les lois en vigueur (4 à 6 X année). La sage-femme aura des compétences requises pour gérer la maternité et sera dotée de quelques années d’expérience. Un grand soin est apporté au choix du personnel soignant, clef du projet.

Buùd-Yam/Burkina travaillera en collaboration avec le personnel soignant, et d’autres professionnels de la santé pour la mise en place de programmes de sensibilisation, de prévention et de promotion de la santé adaptés aux populations locales. Un apport extérieur (Institutions publiques, associations et ONG spécialisées) sera également nécessaire pour accompagner le personnel de santé pour la création et la mise en place de tels programmes. En effet, il faut disposer d’un grand savoir-faire et de méthodes spécifiques pour parvenir à convaincre les populations du bénéfice de ces programmes.

Une attention particulière sera portée aux femmes. Elles bénéficieront de séminaires sur le planning familial, les dangers de l’excision, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH, l’hygiène…etc. Suite à ses ateliers de formation, nombre de ces personnes parcourront le village, de foyer en foyer, pour sensibiliser le reste de la population aux actions possibles pour se prémunir de certaines maladies. Les vélos pourront être mis à disposition dans ce but.

La question de l’excision qui sévit dans les villages, sera prise à bras le corps par Buùd-Yam. Nous allons impliquer les autorités coutumières dans la lutte contre toutes les formes de mutilations congénitales. Des rencontres seront organisées avec les dépositaires des coutumes pour les convaincre de l’urgence d’abandonner de façon définitive la pratique de l’excision. Une pharmacie, dotée des médicaments de base et de la pharmacopée traditionnelle (à base de plantes), sera également installée dans le centre. Ces produits seront bien évidemment vendus à des prix accessibles. Le centre travaillera en collaboration avec des « Tradi-praticiens » de la région connus pour leur maitrise des vertus médicinales de certaines plantes. Les consultations seront facturées à un prix modique, accessible aux habitants. Un système d’assurance santé est en gestation et verra le jour très prochainement : un carnet de santé individuel ou familial, à validité trimestrielle ou annuelle, donnant accès directement aux soins et ou à l’évacuation par ambulance vers un hôpital pourrait être testé et proposé aux usagers.

Tous les cas de maladies qui nécessitent des compétences qui vont au-delà de celles fournies par notre centre de santé seront transférés par ambulance vers les hôpitaux

Pour assurer un suivi au bon fonctionnement de nos activités, entreprendre les démarches nécessaires, participer à des rencontres avec Buùd-Yam/Burkina, l’association Buùd-Yam/Suisse enverra l’un de ses membres sur place au minimum deux fois par année.

Besoins financiers

L’étanchéité des toits
L’acheminement de l’eau potable depuis le château d’eau aux bâtiments
Effectuer les travaux de transformation à la maternité aux normes du ministère de la santé.
La construction d’un four d’incinérateur pour les objets souillés selon exigences du ministère de la santé.
Terminer les travaux de construction de la terrasse du kiosque-café-boutique
Terminer les travaux de construction de la « Maison de la femme ».
Electrification solaire de nos bâtiments.
Achat d’une ambulance
Frais pour formation des femmes de la coopérative
Frais de fonctionnement

Besoins humains (bénévolat)

Nous sommes à la recherche de personne bénévoles pour accompagner le personnel soignant et initier l’équipe de ssociation.enaires de l'ges d'dupersonnel s de nos productions.Buùd-Yam / Burkina à l’outil informatique. En effet nous payons les droits du domaine du site depuis 2013 mais n’avons pas de bénévoles pour l’animer. Cette initiation de Buùd-Yam/Burkina à l’outil informatique facilitera la gestion de la pharmacie, la bibliothèque et l’animation du site internet. Nos membres et partenaires pourront ainsi suivre les activités de Buùd-Yam. Nous sommes également ouverts à d’autres propositions de personnes qui veulent partager leurs compétences aux populations locales en respect de notre règlement intérieur.

L’association Buùd-Yam remercie sa majesté Naba Koanga, chef coutumier du canton de Batono, et les responsables coutumiers des différentes couches sociales de la région. Nous remercions les artistes musiciens qui mettent leurs talents au bénéfice de l’association lors de nos soirées de solidarité et de soutien que nous organisons.
Une mention spéciale de la troupe du Théâtre de l’Espoir du célèbre comédien Mbaboanga, qui, grâce à une étroite collaboration, nous avons pu mettre en place deux théâtres-forum, sur les dangers de la coupe abusive du bois et sur l’espacement des naissances. Merci aux membres dont la contribution annuelle participe aux dépenses de nos activités et nous permet de faire face aux imprévues.
Nos remerciements vont également à la ville de Genève, aux communes Genevoises, à l’association 1 :1, aux amis et sympathisants du canton du Jura, aux élèves et enseignements du Collège Daniel - JeanRichard du Locle, à toutes les personnes qui soutiennent l’association sous diverses formes.

Merci à vous, car sans vous il n’y aurait pas Buùd - Yam.

Vous pouvez également téléchargez notre rapport officiel.